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          Du "besoin" d'immigrés


Exploiteurs en quête de chair fraîche et docile; femmes d'un physique ingrat, repoussées des hommes; femmes bafouées par un milieu d'origine trop grossier, trop violent, trop hideux; femmes coupées de leur animalité et qui croient retrouver celle-ci dans une autre vie, telles ces bourgeoises étouffées par leur milieu conservateur, qui croient s'en libérer
en couchant avec de l'immigré;

journalistes, écrivains, cinéastes, intellos infantiles têtant au sein des subventions de l'Etat; petits merdeux de tout poil voulant faire leur intéressant en se posant en hommes soi-disant libres là encore; individus récemment naturalisés, qui ne se reconnaissent pas dans le peuple;
associations pseudo-humanitaires pour lesquelles être Français est en passe de devenir
un délit; politiciens souhaitant voguer sur une prétendue aspiration populaire pour mieux nous voler, nous détruire : un certain nombre d'entre nous réclament à cor
et à cri, à corps et à cris de l'immigré et croiraient périr si, paradoxalement, la France n'en était pas envahie.
                              
Le besoin d'immigrés est souvent un besoin de vie.

Pour faciliter la venue de cette vie, l'étranger se verra paré de toutes le vertus.
D'emblée, il est supposé bon, aimable, doux et innocent, pourvu de toutes les qualités humaines.
Vient-il à fauter? Notre société est la seule responsable, il est une victime.
On dressera des barrières morales et juridiques pour empêcher l'expression de toute opinion contraire; on parlera d'enrichissement culturel, on camouflera l'origine de la barbarie des banlieues; on donnera systématiquement raison aux voyous, tort à la police.

                              
Peu suspect d'être l'auteur des maux qui accablent la France depuis des siècles, l'étranger se voit paré de toutes les vertus dont manque la société française.
Il est issu de nos anciennes colonies; il a subi le statut de l'indigénat, le travail forcé, la répression; nous sommes coupables envers lui, nous devons nous acquitter d'une dette
à son égard; nous lui sommes redevables de tout. On le réclame evec force; on l'obtient, on l'admire, on le garde; on le louange, on le déifie.
On le gorge d'allocations, de logements; on souhaite qu'il colonise la France,
car il est vu comme la vie dont nous a privée notre pays.
                              
Le besoin d'immigrés est un besoin de vie exprimé par des gens détruits qui répandent
à leur tour la destruction. Ils se vengent d'une société française traditionnelle mesquine, sournoise, injuste, matérialiste, qui les a nié, blessé.
Cette société, nous n'en voulons plus.
Elle oblige à la soumission envers un pouvoir faux et mutilant.
Familles excluant l'animalité, délire catholique abêtissant, exploitation capitaliste,
pouvoir politico-étatique obscur et mafieux, ces structures aliénantes se soutiennent
l'une l'autre pour dévorer la vie de l'humain.
Cette chair, volée de sa substance, aspire à autre chose, à une autre vie.

                              
Le besoin d'immigrés, besoin de vie, est le reflet d'une société française hideuse
et mutilante. Cependant, seul le retour des immigrés dans leur pays d'origine, ainsi que l'accession à l'indépendance de nos dernières colonies, achèvera le processus de décolonisation mis en route après-guerre, car la Métropole aussi doit être décolonisée
de son Empire.
                              
La Métropole aussi doit être décolonisée de son Empire : toute autre politique est colonialiste, c'est à dire contraire au respect de la vie des peuples.
Le processus de décolonisation ne sera pas achevé tant que la Métropole n'aura pas été décolonisée de son Empire.
                              
La nouvelle politique sera une politique libératrice de vie, par la fin du racket des impôts sur le peuple, par la fin de l'exploitation capitaliste, par l'instauration de la justice sociale dans l'entreprise, garantissant une juste répartition des bénéfices, par l'achévement du processus de décolonisation, et par l'épanouissement de l'animalité de l'enfant à l'école.
                              
                              
                                                            François Dor,
                                                               Provence,
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